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6 pièges à éviter lors du choix d’un photographe d’architecture

6 pièges à éviter lors du choix d’un photographe d’architecture

Choisir un photographe spécialisé dans l’architecture pour valoriser un bâtiment, un espace commercial ou un projet résidentiel constitue une décision importante. L’expérience, la technique et la sensibilité artistique du professionnel doivent notamment s’accorder parfaitement avec les attentes et la vision de son client. Afin d’éviter les erreurs fréquentes dans ce choix, voici justement une liste non exhaustive des pièges les plus courants à ne surtout pas prendre à la légère.

Négliger l’expérience en photographie d’architecture

Le photographe architecture  œuvre dans un domaine qui demande des compétences techniques et esthétiques particulières. Bien que talentueux dans d’autres disciplines, de nombreux photographes professionnels n’ont cependant pas forcément l’expérience nécessaire pour sublimer des espaces architecturaux. Lors de la sélection, il faudra alors s’assurer que le prestataire dispose d’un portfolio spécifique en architecture, avec des exemples concrets et variés de bâtiments, intérieurs et extérieurs, pris en photo.

Ne pas évaluer la qualité de l’équipement du photographe

L’équipement joue un rôle clé dans la qualité d’une photo d’architecture. Un photographe spécialisé dans ce domaine doit ainsi disposer d’objectifs adaptés, comme des objectifs grand-angle et des objectifs à décentrement afin d’éviter les déformations. De même, un trépied stable, des filtres et une caméra haute résolution sont indispensables pour obtenir des images nettes et bien exposées. On doit donc vérifier que le photographe de son choix utilise un matériel adapté aux spécificités de la photographie architecturale.

Se focaliser uniquement sur le prix

Le budget constitue bien sûr un critère important, mais baser le choix uniquement sur le coût peut nuire à la qualité des photos finales. En fait, les photographes moins chers sont en général moins expérimentés, ou bien ils peuvent avoir des contraintes de temps qui les empêchent d’apporter un soin particulier aux détails. Au lieu de chercher l’option la plus économique, l’idéal est alors de se tourner vers un photographe architecture dont les compétences et la créativité correspondent à ses attentes, même si le tarif est légèrement plus élevé.

Oublier de vérifier les retouches et la postproduction

Pour ceux qui l’ignorent encore, la retouche et le travail de postproduction font partie intégrante de la photographie d’architecture. Certains photographes incluent donc ces services dans leur prestation, tandis que d’autres facturent les retouches en supplément. Il est important de discuter de ces points dès le départ et s’assurer que le prestataire sait réaliser des retouches qui respectent l’authenticité des lieux. Il faut mettre en tête qu’une bonne postproduction permet d’ajuster les contrastes et les lumières, et de corriger certaines imperfections.

Choisir un photographe sans référence ou avis client

Les références et les avis d’autres clients constituent en outre des indicateurs précieux de la qualité de service d’un photographe architecture. Il est alors recommandé de consulter les avis en ligne, et si possible, demander à ce dernier de fournir des témoignages de clients ou des contacts de référence. Effectivement, ces retours peuvent donner un aperçu de son professionnalisme, de sa capacité à respecter les délais et de sa compréhension des attentes de chaque client. Il ne faut pas oublier qu’un photographe qui a l’habitude de travailler dans son secteur est souvent mieux à même de saisir les particularités architecturales de ses projets.

Ignorer la capacité à communiquer et à comprendre le projet

La photographie d’architecture nécessite enfin une compréhension fine des besoins et des attentes du client. Un photographe capable de bien communiquer, de poser des questions sur le style et l’objectif de la séance photo et d’écouter les spécificités du projet concerné saura ainsi mieux capturer l’essence du bâtiment. Il faut donc éviter de travailler avec un prestataire qui impose sa propre vision sans tenir compte du cahier des charges du client. En fait, une bonne collaboration repose sur un dialogue ouvert et une écoute active.